NOM : Tsuntamari
Prénom : Han
Sexe : Masculin
Age : Un peu plus de la trentaine
Caste : Anciennement guerrière, maintenant plutôt intellectuelle.
Profession : Peintre de renom (peut être considéré comme un artisan supérieur, en quelque sorte :D Pour la rémunération, ça dépend du travail entrepris : un projet colossal comme la place de Hong Tsao rapporte bien 1500 Litangs en tout, alors qu'une petite fresque mural peut rapporter 200 Litangs, voire moins. Je lui donnerai bien du 250 Litangs par mois.)
Culte : Shito
Particularités : Fabrique lui-même sa peinture, d'une qualité assez extraordinaire, presque magique, pour certains.
Psychologie : Souvent taciturne et éternel lunatique, Han a l'âme d'un artiste, qu'il est d'ailleurs. Très en faveur de la liberté, il déteste la noblesse dont il est issu et prône l'égalité des hommes. En réalité, il ne reconnaît que l'autorité des Trois Pairs, et exècre toute autre forme de pouvoir.
Physique : Han n'a pas un physique très particulier. De taille moyenne, il dispose d'une silhouette assez musculeuse, mais pas autant que celle d'un guerrier. Son visage est aquilin et paraît plus jeune qu'il n'est. Han a toujours un air mystérieux lorsqu'il peint.
Biographie :
Han Tsuntamari est né dans une famille guerrière vassale du daimyo de Sikaiddo (qui fut intégralement décimée vers la fin de la grande guerre), un peu plus de vingt ans avant la fin du conflit. On ne sait que très peu de choses de la jeunesse du peintre. Tout est-il que lorsque les portes de Hong Tsao se refermèrent devant les daimyos jubilants de pouvoir y pénétrer enfin, il était à l'intérieur. Avait-il combattu durant les dernières années de la guerre ? On ne le sait pas. On ne sait rien.
Quoiqu'il en soit, le jeune Tsuntamari se fit rapidement un nom en ville. Aidant de sa fortune familiale, qu'il n'hésita pas à entamer, l'effort de reconstruction, il participa en plus lui-même aux travaux qu'ils finançaient. On admirait son ardeur et l'on loua bientôt ce noble déchu qui donnait ainsi sa vie à la toute naissante ville franche.
Alors que de nouveaux bâtiments s'élevaient, le dernier des Tsuntamari obtint du Conseil bourgeois le droit d'en peindre les murs, sous l'égide d'un maître du pinceau, un certain Shi Tsen Yog, un moine shitoïste. Han se révéla extrêmement doué dans son nouveau domaine, et son mentor le prit en affection, lui inculquant ses croyances religieuses et ses techniques d'artisans.
Ensemble, ils peignirent des fresques sur la nouvelle place, où se dressait jadis le palais impérial, relatant la victoire du peuple sur le despote. Ces œuvres magnifiques et monumentales valurent à Han Tsuntamari le surnom de "Main d'Or". Quelques semaines après la fin de ces travaux colossaux, Tsen Yog mourut, emporté par la vieillesse.
Han Main d'Or continua d'effectuer quelques travaux pour de riches particuliers, et amassa un pécule assez conséquent de mille Litangs. Puis il quitta Hong Tsao pour retourner à Sikaiddo. On ignore la raison de son départ. Les derniers jours qu'il passa dans la ville franche, ses amis le trouvèrent nerveux, et remarquèrent qu'ils jetaient de fréquents coups d’œil en direction de la Flèche du Vide, comme s'il craignait que les adeptes du Lotus ne viennent lui demander des comptes.
Quels liens entretenait donc Han avec le Lotus ? On ne l'avait que rarement vu parler à un de ses membres, et chaque fois que cela se produisait, il passait le reste de la journée de fort mauvaise humeur. Pour sûr, le Lotus n'était pas en bons termes avec lui. Mais pourquoi ? Lui seul le sait.
Pour l'heure, il marche vers Sikaiddo, pour une raison inconnue. Il fuit sûrement Hong Tsao, mais sa destination ne doit pas être innocente. Seul l'avenir le dira.