Litang : 1300Messages : 23 Date d'inscription : 31/05/2011
Sujet: Houyi Moya, un archer dans la brume Jeu 9 Juin - 14:27
NOM : Houyi Prénom : MOYA Sexe : Homme Age : 32 ans
Caste : Guerrier Profession : Samouraï Culte : Fataliste
Particularités : Il porte souvent son chapeau où il a cousu lui même l'emblème en honneur a son village et est toujours vêtu de noir. La seule touche de couleur apparente est le collier de saphir dont il ne se sépare jamais. Il n'a pas de monture et a pris l'habitude de se déplacer a pied quand il n'est pas pressé par le temps.
Physique : Le visage fatigué et des cernes sous les yeux. C'est la première chose que l'on remarque quand vous avez Houyi en face de vous. Cheveux bruns, les yeux gris comme tout les membres de son village et le visage fin. Même si il la cache, il a une cicatrice au niveau du cou. Ses muscles sont finement sculpté mais sont tout de même présent. Ses aptitudes au combat et son efficacité lors de ceux-ci ne laisse planer aucun doute sur ses capacités a donner la mort malgré le fait qu'il boite légèrement de la jambe gauche. Il porte une tunique en cuir bonne qualité ainsi que des cuissard et des bottes de la même facture. Cette armure peut paraître légère d'apparence mais elle lui a toujours suffit, même pour le combat rapproché. Sa rapidité et sa précision remplacent parfaitement une armure plus lourde. Sous sa cape en tissu noire il porte une besace a l'épaule pour ses voyages. Il y garde toujours uniquement le minimum nécessaire.
Psychologie : Peu avenant et peu bavard, il n'est pas doué pour faire la conversation mais ne fuit pas non plus la compagnie. Il était très proche de sa sœur avant qu'elle lui soit arraché par les soldats de l'empereur pendant la guerre. Et depuis il n'as de cesse de chercher des informations sur ce qui a pu lui arriver. Depuis le massacre de son village il n'as pas de mal pour donner la mort. Ce n'est pas un psychopathe non plus hein. Il a des croyances plutôt particulière et différentes des gens de son entourage. Les épreuves qu'il a traversé l'ont découragé de croire en un Dieu quel qu'il soit mais il respecte la mort. Elle est universelle, personne ne peut lui échapper, ELLE, elle est bien réelle. En fait si … c'est peut être un psychopathe.
Tu veux savoir d'où je viens ? J'espère que tu aimes les longues histoires... J'ai touut mon temps ne t'inquiète pas
un résumé peut être pour les autres?:
Je suis né dans un petit village. A 11ans je commence a étudie la magie ainsi que l'art des armes A 16ans mon village est massacré et je suis recueilli par le Daimyo de Sikaiddo, Chusonji Kate A 22 ans le fils ainé de Kate, Kenji, me prend a son service à la mort de son père A 29 ans j'entre au service de Shotam peu après la mort de son frère Je suis un cousin très éloigné de Shotam
Je suis né dans un petit village perché dans la chaine des brumes, a mi chemin entre Hotadraga et Hong Tsao. Ce village vivais pratiquement coupé du reste du monde. En Hiver la neige bloquait complètement le col et rendait toute traversée impossible. Durant la période chaude il arrivais qu'un homme ou deux partent à la ville pour chercher fortune, une femme, ou encore la gloire et l'honneur. Certain revenaient en ayant trouvé ce qu'ils cherchaient pour trouver enfin la tranquillité. Ma mère était dans ce cas la, elle était partie car elle rêvais de devenir guérisseuse et elle était revenu 9 ans plus tard avec mon père. Je suis né dans ce village ainsi que ma sœur, plus jeune que moi de 3 années, je m'entendais très bien avec elle.
Houyi s'arrêta de parler quelques secondes...une minutes, complètement perdu dans ses pensées - Pardonne moi j'en était ou ?
Oui voilà..., je suis donc né durant l'hiver. Le froid m'a rendu malade et j'ai développé une tumeur des la naissance. Mes parents sont parti avec moi du village dès la fonte des neiges et ce pendant 4 mois afin de rallier le Monastère d'Alinoa afin de trouver quelqu'un ayant la capacité de me sauver. Avec succès, mais l'opération a laissé une cicatrice qui 32 ans plus tard n'as toujours pas disparue et qui restera encore looooongtemps.
Quelques années plus tard, alors que la guerre faisait rage, un maître de l'eau ayant déserté l'armée de l'empereur s'était réfugié dans mon village. En échange de notre hospitalité il avait promis d'apprendre les bases de la maitrise de l'eau aux enfant en age de commencer ce genre d'éducation, si ils le désiraient. A cette époque je devais avoir 10 ou 11 ans, ayant d'énorme facilité lors de mon éducation. Mon père, qui s'occupait jusqu'alors de mon éducation est allé le voir pour lui demander si il était possible de m'enseigner les rudiments de la magie. Le vieil homme est donc devenu mon précepteur . J'apprenais vite, si bien que quand mes parents m'ont demandé si je voulais partir étudier dans une des flèches, j'ai tout bonnement refusé. Je me doutais que ca se faisait pas mais …. nous vivions dans un village reclus, qui remarquerai ce gamin rebelle qui commençais la magie loin des yeux de l'ordre? Quoi qu'il en soit, une fois que je commençais à maitriser l'eau il a commencés a m'apprendre le maniement de l'arc et du sabre. Ma mère trouvais cela stupide que de toutes façon je n'avais pas le rang pour cela. Mais a cela il répondais toujours très calmement et toujours la même chose.
- Je me souviens comme si c'était hier de ses paroles : ''Nul ne sais ce que l'avenir lui réserve, ce lui servira forcement un jour, j'en suis sur, ce garçon deviendras fort je le sens''
Mon père quand a lui m'encourageais et m'aidais à m'entrainer. Je devenais au fil du temps de plus en plus fort et ma rapidité surprenais souvent mon père. Si bien qu'au bout de 3 ans seulement j'arrivais a le surpasser. Quant a mon maître, même si l'age commençais a se faire sentir, jamais je n'ai eu la prétention d'avoir le dessus et encore moins de le battre, quoi que je fasse même au bout de 5 ans d'entraînement j'étais toujours dominé lors de nos duels. Quant à l'arc, le talent devait être inné. Dès mes début je me débrouillais très bien, avec l'entrainement cela ne cessais de s'améliorer.
Mais un jour d'été, je me souviens très bien de ce jour la... oh oui .. beaucoup trop bien ... alors que j'étais parti un peu plus haut dans les montagnes afin de faire un estampe pour mon maître. Quand je suis rentré ce que j'ai vu m'as tétanisé de peur. Il y avais une petite troupe de cavalier qui quittait mon village qui était désormais en proie aux flamme, des villageois gisaient ici et la... sur leur visage je ne voyais que la terreur... Un homme marchais enchainé derrière les cavaliers qui quittaient le village. Je reconnu sans le moindre doute mon maitre.. Je reconnu la marque de l'empereur sur leur chef. Il avaient du retrouver sa trace et demandé a ce qu'il soit ramené a la capitale. Puis soudain j'ai vu quelque chose, ou plutôt quelqu'un, ligoté sur la croupe du cheval de celui qui semblais être le commandant de l'unité. J'ai reconnu aussitôt la robe de ma sœur.
Ma voix se brisa... Tout ces vieux détails que j'aurais préférés oublier...
Des larmes d'abord de colère coulèrent sur ma joue, j'ai pensé prendre l'arc et en tuer autant que possible avant d'être submergé par leur nombre, certes c'était suicidaire mais je n'en avais plus rien a faire j'ai donc couru jusqu'à la maison de mon maitre qui était hors de vue du village un peu plus haut. Au moment ou j'empoignais mon arc j'ai vu son couteau planté dans la table a travers une feuille. Je pris mon temps pour la lire je n'était pas si pressé que ca, je savais déjà ou exactement j'allais tendre mon embuscade.
Elle disait ceci : « Pardonne moi fiston, c'est ma faute, jamais je n'aurai du venir ici... Soit brave. Adieu ». Je savais pertinemment que c'était pour lui qu'ils étaient venus mais je ne l'ai jamais rendu responsable de ce qui était arrivé ce jour la.
Me rendant compte que toute tentative comme celle que j'avais prévu n'arrangerais rien, je m'assis dans un coin de la pièce pour pleurer de tout mon soul... La colère n'était plus... Maintenant c'était bel et bien de la tristesse... Comme un fantômes j'ai passé les jours qui suivirent avec un pelle a la main... il y avais tant de mort, tant de tombes a creuser... Un fois le travail fini... J'ai repensé aux évènement troublant qui ont changé ma vie a jamais... Mes amis... Ma famille... Ma sœur... elle était si gentille...
Pour la deuxième fois ma voix se brisa complètement... Mon ton changea sans que je m'en rende compte... J'avais l'air déprimé et complètement déphasé... Je repris donc sur un ton plus que monocorde...
Le lendemain je me réveillais tout en sueur, j'avais fait des cauchemar toute la nuit. Quand je suis sortis de la maison, j'aperçus une dizaine de cavalier qui passaient le col et qui s'approchaient du village. Je me suis immédiatement enfui vers la forêt. Il ont du me voir parce qu'en me retournant je les ai vu pousser leurs montures au galop dans ma direction. Complètement effrayé j'ai continué de courir jusqu'à ce que je soit épuisé. Ce qui est arrivé ma foi beaucoup trop vite. J'étais capable de beaucoup mieux habituellement. Sur le moment j'ai mis ça sur le compte des deux journée passées à creuser. Je ne l'ai pas remarqué de suite mais une brume très épaisse était apparue... C'était pas courant ici... Des voix percèrent le voile presque opaque. J'étais acculé à une barre rocheuse et je ne pouvais plus fuir. Si ils me trouvaient j'étais cuit. . Les hommes suivaient les traces de pas que j'avais laissé dans la mousse et la terre. Même a l'aveuglette ils m'ont retrouvé sans problèmes. Celui qui semblait être leur chef s'approcha fit quelque pas vers moi. L'homme me dit d'un ton aimable qu'il ne me veux aucun mal. Que des éclaireurs avaient vu une unité de l'empereur se diriger vers ici ils y a deux jours. Ma gorge était nouée mais je pus quand même lui répondre qu'ils étaient effectivement passé par ici oui … Ils avaient tout saccagé. Il discuta 2 minutes avec son second puis revins vers moi. « Tout est fini maintenant... Je vais m'occuper de toi » De suite la brume se dissipa presque immédiatement. Mon ventre me rappela soudain que je n'avais rien mangé depuis maintenant 3 jours. L'homme éclata de rire, ouvrit sa besace et me donna quelque chose a manger.
Je restais silencieux jusqu'à ce qu'on arrive au village. La j'ai repensé a un truc que m'avais dit mon père quelques années plus tôt. Il avais caché deux sabres un pour moi qu'il m'avais donné des que j'étais en âge de m'en servir et qui avait été volé ils y a trois jours et un pour ma sœur qui avait commencé l'apprentissage mais qui était trop jeune pour bien maitriser, qui en toute logique était encore caché. Je suis allé le récupéré et j'ai eu la surprise de trouver un magnifique collier.
Sur le trajet jusqu'à son campement il m'expliqua qui il était et pourquoi il était venu dans mon village. En quelque heures j'appris toute l'histoire ainsi que le fait que mon père était le fils du frère de Sokka...
- Sokka ? LE Sokka ? LE Daimyo ? Celui qui s'est rebellé contre l'empereur avec Daï Shi ? Celui là même. Sokka Chusonji. Moi aussi j'ai été complètement déboussolé quand j'ai appris ca. - Tu m'étonnes il y a de quoi .. apprendre qu'on est de la famille d'une des personnes les plus influente du pays ... - Le frère de Sokka subissait un chantage de la part de l'empereur qui menaçais de tuer son fils si il partais rejoindre son frère. Il s'est donc enfuit en laissant son fils chez une de ses connaissances en ville. Bien des année plus tard ma mère a rencontré cet homme qui pensais être le fils d'une honnête marchande. Il se sont aimés, il se sont marié. Il l'a suivie dans son village natal. Ils ont eu deux enfant... et me voilà … - Tu serais donc le … attend deux secondes le petit fils du grand père de l'actuel Daimyo ? - Tu as touuut compris. Attend c'est pas fini, j'ai cherché pendant longtemps pour savoir qui était le vieil homme qui m'avais enseigné la magie et le combat et devine ce qu'ai j'ai fini par trouver … - Ton grand père ! - Tout juste.... - Et après ? - J'ai des souvenirs beaucoup moins précis de la suite.
Nous fîmes un long trajet jusqu'à Sikaiddo, à l'époque c'était encore le daimyo Chusonji Kate qui était à la tête de la cité... L'homme qui m'avais récupéré était vraiment sympa et s'occupait bien de moi. Il m'as même donné un nom. Moya qui signifie brume, la brume dans laquelle il m'avait retrouvé. Le voyage fut long, il m'appris tout ce qu'il y avais a savoir sur l'histoire du royaume et sur celle de ma famille. Arrivé à Sikaiddo, j'ai rencontré le Daimyo, la première impression fut plutôt mauvaise j'avais surtout l'impression qu'il n'avait rien a faire de moi et qu'il voulais surtout que je débarrasse le plancher. Il m'a payé un précepteur qui m'a appris la politique. Je ne cessais de m'entrainer des que j'en avais le temps.
Puis Kate est mort ainsi que 4 de ses fils... Des deux fils restant vivant c'est l'ainé qui a endossé le rôle de Daimyo. Il m'a proposé de me mettre a son service, en tant que garde d'abord puis de faire partie de sa garde rapprochée en tant que samouraï. Ensuite mon rôle est devenu beaucoup plus compliqué et depuis j'ai agit dans l'ombre du Daimyo accomplissant des tâches plus ou moins ingrates. Ma rapidité et ma précision était très utiles dans les combat comme dans les, ca me fait un peu de la peine de le dire mais ca fait également partie de la politique de ce pays, les assassinats...
Quand l'ainé des deux est mort d'une maladie... Le cadet des fils de Kate a accédé au pouvoir. J'ai cru que j'allais devoir quitté la cité et vivre en ronin mais il a du avoir vent de mon histoire et de mon rôle et m'as proposé de continuer ce que je faisais si bien pour son frère. Cela me convenais parfaitement, de cette manière je pouvais continuer de chercher ma soeur qui, je le savais, n'était pas morte. Juste après que j'ai accepté son offre il m'as demandé si je pratiquais la magie. Pour toute réponse il a eu droit a un « Disons que je porte bien mon nom » Puis devant son visage on ne plus plus surpris par ma réponse. J'ai éclaté de rire en avant même que le silence ai reconquit la pièce, un épais brouillard l'avais envahit et j'avais totalement disparu En m'éloignant dans la nuit j'entendis un rire répondre au mien et une porte se refermer.
Dernière édition par Houyi le Dim 12 Juin - 1:43, édité 4 fois
Shotam Admin
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Litang : 2757Messages : 102 Date d'inscription : 16/04/2011
Sujet: Re: Houyi Moya, un archer dans la brume Jeu 9 Juin - 15:20
Bon début de fi-fiche je crois qu'on va attendre la suite avec beaucoup d'impatience maintenant qu'il y a musique et images !
Neko Maître du Jeu
Litang : 0Messages : 90 Date d'inscription : 16/04/2011
Sujet: Re: Houyi Moya, un archer dans la brume Ven 10 Juin - 8:41
Bonjour Bonjour !
Fiche validée ! Très bon boulot Houyi !
Shotam va être ravis d'avoir un fidèle serviteur de plus !
Re-bienvenue et bon RP parmi nous !
Shotam Admin
Profession(s) :
Daimyo
Adepte du Lotus Blanc
Litang : 2757Messages : 102 Date d'inscription : 16/04/2011
Sujet: Re: Houyi Moya, un archer dans la brume Ven 10 Juin - 8:48
Un cousin éloigné !!! Trop bien !
Alors bienvenue chez toi cousin
Mafurude
Profession(s) :
Adepte du Lotus Blanc
Artiste
Litang : 1333Messages : 80 Date d'inscription : 11/05/2011
Sujet: Re: Houyi Moya, un archer dans la brume Ven 10 Juin - 11:16
Je ne sais pas si je serais très fière d'avoir un cousin psychopathe... Mais super fiche sinon Houyi !
Hanayo Admin
Profession(s) :
Daimyo
. :
Litang : 2020Messages : 144 Date d'inscription : 22/04/2011
Sujet: Re: Houyi Moya, un archer dans la brume Ven 10 Juin - 11:33
Bienvenue!! Bonne fiche et bon RP parmi nous!!
Houyi
Profession(s) :
Samouraï
. :
Litang : 1300Messages : 23 Date d'inscription : 31/05/2011
Sujet: Re: Houyi Moya, un archer dans la brume Dim 12 Juin - 1:43